L’accompagnement des parents lors et après une disparition d’un enfant

Face à la fugue ou à la disparition inexpliquée de leur enfant, les parents désemparés ont souvent besoin de conseils de recherche et de soutien moral pour affronter une absence parfois très mal vécue.

Le rôle du spécialiste 116 000 est d’abord de faire un point très précis de la situation en prenant le temps de parler avec les parents, afin d’être en possession de tous les éléments importants. En effet, les parents paniqués oublient parfois de mentionner certains faits lorsqu’ils signalent la disparition de leur enfant au commissariat.

Prendre le temps de les écouter et poser de nombreuses questions permet donc une évaluation détaillée des circonstances de la disparition.

Dans un second temps, et en fonction de ce qui a déjà été fait par les parents, le spécialiste donne des conseils de recherches afin d’être sûr qu’aucune piste n’est négligée.

 Il prend ensuite contact avec les services de la Police Grand-ducale. Il fait le point avec le correspondant, vérifie que les services d’enquête ont tous les éléments en leur possession. Certains parents « oublient » par exemple de mentionner une tentative de suicide et l’état d’esprit déprimé de leur enfant lors de sa fugue. Cette information, susceptible d’influer sur l’enquête et les moyens de recherches mis en œuvre, va donc être transmise.

Le spécialiste suit la famille et prend régulièrement des nouvelles sur l’évolution de la situation jusqu’au retour de l’enfant. Le suivi du dossier peut impliquer des prises de contact avec différents acteurs tels que les services des parquets, les assistantes sociales, les éducateurs en fonction des besoins.

 Si les parents en expriment le besoin, ils peuvent être orientés par le spécialiste vers une association en vue d’un soutien psychologique.

Après le retour de l’enfant dans la famille, le spécialiste peut aussi proposer un soutien psycho-social pour la famille et le jeune pourqu’une telle disparition/ fugue ne se reproduise plus.